Conception collaborative

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Nous intégrons les problèmes de l’ensemble des sinistrés et des catastrophes passées afin de concevoir des solutions adaptées

Le webinaire comme outils de conception collaborative

En tant qu’outil de communication, les témoignages recueillis lors des différents webinaires que nous organiserons permettront de cerner davantage le ou les risques encourus. Le vécu permet de connaitre les erreurs passées et de rebondir sur ces dernières pour y trouver des solutions. Nous sommes à l’écoute de toutes bonnes ou mauvaises expériences afin de proposer les solutions les plus adaptées pour éviter de répéter les erreurs passées.

À titre d’exemple, lors de la tempête Xynthia (2010), certains sinistrés se sont malheureusement retrouvés coincés et noyés chez eux à cause de leurs volets électriques qui sont restés fermés puisqu’il n’y avait plus de courant. Pour éviter à nouveau ces pertes humaines occasionnées par un problème technique, nos dispositifs de protection n’auront aucun composant électrique contrairement à ce qui pourrait être proposé sur le marché.

L’étude cartographique du territoire

Suite à l’identification des territoires à risque important d’inondation (TRI), des cartes des surfaces inondables et des cartes des risques d’inondation ont été réalisées par les mairies pour trois niveaux d’inondation (événements fréquents, moyens, extrêmes). Elles sont disponibles publiquement.

Grâce aux témoignages des sinistrés, il sera possible de mieux cerner la localisation et les raisons des catastrophes. Cela permettra de faire remonter les informations aux mairies pour mettre à jour les cartes et ainsi adapter les plans de préventions.

 

Ne pas changer vos habitudes : notre défi

Nous mettons vos habitudes de vie au centre de nos intérêts.

Au Moyen Âge, le volet désignait un tissu fin et léger, qui voletait au vent, sur lequel on triait des graines. Ce volet de tissu a gagné les fenêtres et a été supplanté par des matières plus résistantes comme le bois et le métal.

Jusqu’au milieu du 19ème siècle, le volet battant, puis les persiennes métalliques ont été la plus usitée des protections de fenêtres. Depuis la gamme des volets et de leurs matériaux s’est considérablement développée. Le volet n’est plus seulement un panneau, de bois ou de métal, que l’on rabat, devant une fenêtre ou une porte.

Ses atouts restent nombreux ; au total, il protège des nuisances extérieures en :
– arrêtant 95 % de la chaleur du soleil, il constitue une efficace protection solaire,
– renforçant l’impact de l’isolation thermique et phonique (les bruits d’impact de pluie et de grêle sont ainsi divisés par 4)
– protégeant vos biens, il peut être renforcé pour éviter les crochetages et l’arrachement et se montre souvent dissuasif contre les effractions,
– préservant l’intimité de la pièce
– créant l’obscurité complète, ou non, selon son propre désir et besoin, dans chaque pièce

Aujourd’hui, on dénombre plusieurs volets spécifiques, en bois, aluminium et PVC : les volets de porte d’entrée, porte-fenêtre, garage, façade, chien-assis (pour les pièces mansardées), de soupiraux (caves et sous-sols)

www.travaux.com

Depuis des décennies, nous avons adopté un geste pour fermer nos volets.

Pour ne pas encombrer notre esprit de nouvelles habitudes pour fermer les volets, nos dispositifs de protection reprendront le principe d’une fermeture classique. En remplaçant vos volets actuels, nous tenions à ce que vous ne puissiez pas perdre vos habitudes de vie. Un simple geste du quotidien permettra de verrouiller le dispositif sans complication.

Votre manière de faire et votre façon de penser seront toujours au cœur de nos réflexions.

 

 

Une conception basée sur une attitude écoresponsable

Le recyclage et la valorisation des déchets ont pris une place prédominante dans la conception de nos produits et sont devenus aujourd’hui le pilier central de notre politique.

Nous mesurons les impacts environnementaux sur nos conceptions tout au long du cycle de vie du produit, y compris les effets du matériel, de la fabrication, de l’assemblage et du transport sur l’environnement. 

Pour réaliser nos dispositifs de protections, nous utilisons différentes matières, telles que le plastique, le caoutchouc ou bien des matières composites (fibre de verre et acrylique par exemple). Toutes ces matières sont, soit issues du recyclage, soit issues d’une revalorisation de déchets.

 
Pourquoi les composites ?

Et d’abord qu’est-ce qu’un matériau composite ? C’est un assemblage d’au moins deux matériaux non miscibles (mais ayant une forte capacité d’adhésion). Le nouveau matériau ainsi constitué possède des propriétés que les éléments seuls ne possèdent pas.

Industriellement, on va parler de renforts (assurant la tenue mécanique) d’une matrice (le plus communément thermodurcissable ou thermoplastique), appelée aussi résine, qui assure la cohésion de la structure et la retransmission des efforts vers le renfort.

Le fait d’associer intelligemment ces composants, en créant ainsi une nouvelle matière en fonction de son usage, explique à lui seul l’utilisation croissante de ces solutions.

Contrairement à l’utilisation des matériaux traditionnels que l’on va « sélectionner dans une bibliothèque de nuances » puis mettre en œuvre, la conception en composites impose de se poser simultanément la question des fonctionnalités à assurer, de la composition à adopter (en termes de matrice et de son mode de renforcement) et de son mode de production (Moulage basse ou haute pression, enroulement, stratification de tissus préimprégnés polymérisés sous vide ou en autoclave, centrifugation, pultrusion, etc.). Intérêt majeur ? L’excellent ratio performances/poids par rapport aux matériaux homogènes.

Ce sont en réalité les premiers matériaux complètement créés par l’Homme.

Si le bois fut historiquement le premier matériau composite connu (et le plus « génial : il pousse tout seul ! »), on trouvera parmi les premiers composites fabriqués par l’homme les arcs Mongols (2000 ans av. J.-C) : Leur âme en bois était contrecollée de tendon au dos et de corne sur sa face interne), puis le torchis (utilisé pour la construction pour ses propriétés d’isolation déjà ! Et de coût).

Il en existe aujourd’hui un très grand nombre (presque une infinité de solutions en fait !), et on les classe généralement en trois familles en fonction de la nature de la matrice :

  • Les composites à matrices céramiques réservés aux applications de très haute technicité et travaillant à haute température
  • Les composites à matrices métalliques
  • Les composites à matrices organiques qui constituent, de loin, les volumes les plus importants aujourd’hui à l’échelle industrielle

Ces matrices ont la charge principale, nous l’avons vu, de transmettre les efforts mécaniques aux renforts. Elles assurent aussi la protection des fibres renforts vis-à-vis de leur environnement. Et enfin, non moins important, elles confèrent au produit la forme, la géométrie souhaitée.

« Organiques » (les seules qui nous occupent !), elles ont pour dénomination :

  • Polyester : les plus massivement employées, généralement avec les fibres de verre. Peu onéreuses, on les retrouve dans de nombreuses applications
  • Epoxydes : Elles présentent d’excellentes caractéristiques mécaniques et se mêlent intimement (adhésion excellente) avec les fibres renforts. Généralement utilisées avec les renforts en verre pour leurs propriétés diélectriques, ou avec les fibres de carbone pour la réalisation de pièces de hautes performances mécaniques, ce sont aussi d’excellents adhésifs
  • Vinylester : Proche chimiquement comme en termes de performance avec les époxydes, elles sont surtout utilisée pour des applications où les résines polyester ne sont pas suffisantes en termes de résistance chimique/corrosion
  • Phénoliques : La « vieille Bakélite » reste sans égale pour sa résistance au feu. Elle présente par contre quelques inconvénients autres
  • Acrylique : Modifiée (adjuvée), c’est une excellente base pour un composite « polyvalent » avec de très avantageuses performances feu/fumées
  • Polyimides et bismaléimides, employées uniquement pour des applications à haute température
  • Les résines thermoplastiques telles le polypropylène, le polyamide, le polyuréthane seront aussi avantageusement renforcées de fibres (de verre souvent), mais avec des technologies bien différentes de celles mettant en œuvre les résines thermodurcissables et évoquées précédemment

Si la description des composites reste complexe du point de vue mécanique, on comprendra intuitivement le rôle joué par les fibres de renforts et l’importance de leur orientation vis-à-vis des efforts appliqués à la pièce. Les renforts les plus couramment utilisés pour ces matrices organiques sont les suivants :

  • Les fibres de verre. Leur ratio coût/performances en fait le renfort de très loin le plus utilisé jusqu’ici.
  • Les fibres de carbone dont le prix reste encore relativement élevé, sont aujourd’hui réservées à des applications de hautes performances mécaniques. (aéronautique, sports de compétition).
  • Les fibres d’aramide (« Kevlar ») excellent en termes de résistance au chocs et ratio poids/résistance en traction. Applications : protection balistique, pièces de structures.
  • On notera aussi l’intérêt croissant porté aux fibres végétales, comme le chanvre ou le lin. Ces fibres possèdent d’intéressantes propriétés mécaniques pour un prix modeste. Elles sont particulièrement observées pour leur présumé faible impact environnemental. Il en va de même pour les matrices, avec l’apparition sur le marché des premières résines « bio sourcées » (tel le PLA, polyacide lactique).

D’un point de vue environnemental, et si l’on prend l’exemple des profilés verre-résine les plus couramment employés, on peut affirmer :

  • Qu’ils ne sont pas toxiques pour l’Homme ni l’environnement
  • Qu’ils nécessitent peu de ressources primaires rares pour leur fabrication (composés à 70 % de silice et 30 % de produits carbonés)
  • Qu’ils sont très économes en énergie durant tout leur cycle de vie (en particulier ils dégagent peu de « gaz à effet de serre durant les phases de production, transport, manutention montage...)
  • Qu’ils ne nécessitent aucun entretien, et présentent une grande durabilité (certains de nos produits sont toujours en service depuis 40 ans)
  • Que leurs propriétés physiques génèrent d’importantes économies d’énergie lors de l’exploitation (isolation thermique, faible densité)
  • Qu’ils sont Recyclables

Durables, d’un coût complet (investissements + approvisionnements + montage + entretien + recyclage) souvent inférieur aujourd’hui à celui des matériaux traditionnels. Ces matériaux méritent donc aujourd’hui une place privilégiée dans tous les domaines le monde de la construction, de l’environnement, des transports, de l’industrie, etc.

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